Médaille des chefs indiens, présentée pour commémorer les traités numéro 3, 4, 5, 6, 7 et 8 (la reine Victoria).
GRACIEUSETÉ/ DE BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES
CANADA, 1964-1-1M,
E000009998, E000009998_S1
SEPTIÈME IMPLANTATION
Les traités Williams
Ce que vous apprendrez dans cette section du site
Les traités sont des accords importants entre les peuples fondés sur une diplomatie de nation à nation. La conclusion de traités a été à la base de l’établissement de relations entre la Couronne et les nations autochtones du Canada. Avant la Confédération, un surintendant des affaires indiennes était chargé de négocier les accords, de consulter les chefs autochtones et de résoudre les différends, en travaillant théoriquement dans l’intérêt mutuel de tous les partenaires du traité afin de promouvoir la paix, de nouer des amitiés et de fournir une aide économique. Après la Confédération, le Canada a signé une série de traités numérotés axés sur l’acquisition de terres.
Des traités injustes et des traités bafoués par les gouvernements de l’Ontario et du Canada ont perturbé les cultures et les modes de vie des Autochtones. Récemment, certains des droits convenus dans les traités ont été rétablis.
Signés en 1923, les traités Williams prévoyaient un partage des terres entre Alderville, les Chippewas de Beausoleil, les Chippewas de l’île Georgina, les Chippewas de Rama, Curve Lake, Hiawatha, les Mississaugas de l’île Scugog et le Canada.
Au lieu de cela, il a conduit à la cession de plus de 20 000 km carrés de terres à la Couronne sous de prétextes et ce qui a suivi a été la persécution par l’Ontario et le Canada des membres de ces Premières Nations pour avoir chassé et pêché sur les terres comme il avait été convenu.
Le 17 novembre 2018, à Rama, les gouvernements de l’Ontario et du Canada se sont excusés pour l’impact négatif des traités Williams sur les Premières Nations et un accord a été conclu prévoyant la restitution des droits de chasse et de pêche ainsi qu’une compensation financière.
• Pour en savoir plus, consultez la chronologie des traités Williams.
La « rafle des années 60 » est une expression qui décrit une période allant des années 1950 au début des années 1980 au cours de laquelle plus de 20 000 enfants autochtones ont été retirés de leurs communautés et placés dans des familles d’accueil ou adoptés par des ménages non autochtones au Canada, aux États-Unis et ailleurs à l’étranger. La plupart des enfants ont été assimilés à la culture dominante, ce qui a entraîné une perte de culture et d’identité et, dans certains cas, de la maltraitance traumatisante. De nombreuses victimes survivantes continuent d’apprendre ce qu’était la Rafle des années 1960, leur exil, la recherche de membres de leur famille d’origine et la guérison des traumatismes, du chagrin et de la perte de leur culture.
Diplomatie de nation à nation
La conclusion de traités a été à la base des relations entre la Couronne et les nations autochtones au Canada.
Avant la Confédération, un surintendant des affaires indiennes était chargé de négocier les ententes, de consulter les chefs autochtones et de résoudre les différends dans l’intérêt mutuel de tous les partenaires d’un traité. Un traité est donc plus que des mots sur un parchemin. Il est au sujet de la nature de la relation établie pour promouvoir la paix, créer des amitiés et fournir une aide économique. C’est ce que l’on a appelé la chaîne d’alliance. La diplomatie des traités repose sur l’utilisation de wampums pour transmettre des messages et des requêtes importantes, ainsi que pour documenter les accords finalisés. Après la Confédération, le Canada s’est éloigné de l’idéologie de la chaîne d’alliance des premiers traités et a signé un ensemble de traités numérotés axés sur l’acquisition de terres. Toutefois, les principes de la conclusion de traités sont restés fondés sur une diplomatie de nation à nation.
Signés en 1923, les traités Williams devaient permettre un partage des terres entre Alderville, les Chippewas de Beausoleil, les Chippewas de l’île Georgina, les Chippewas de Rama, de Curve Lake, de Hiawatha, les Mississaugas de l’île Scugog et le Canada. Au lieu de cela, l’Ontario et le Canada ont persécuté les membres de ces Premières nations qui chassaient et pêchaient sur les terres comme il avait été convenu.
Le 17 novembre 2018, à Rama, l’Ontario et le Canada se sont excusés pour l’impact négatif que les traités Williams ont eu sur les Premières Nations et un accord a été conclu qui a permis la remise en vigueur des droits de chasse et de pêche ainsi qu’une compensation financière.
Le gouvernement du Canada et la province de l’Ontario ont dupé les Chippewas du lac Simcoe (Beausoleil, île Georgina et Rama) et les Mississaugas de la rive nord du lac Ontario (Alderville, Curve Lake, Hiawatha et île Scugog) en leur faisant céder plus de 20 000 kilomètres carrés de leurs terres à la Couronne. Une grande partie des terres non cédées a été envahie par des squatters. Ces accords ont perturbé le mode de vie des Anichinabés et privé les familles de leurs territoires de chasse.
Ces enjeux n’ont pas été réglés jusqu’à ce qu’un accord soit négocié en 2018 prévoyant des indemnités de 666 millions de dollars pour le Canada et de 444 millions de dollars pour l’Ontario. L’accord prévoyait aussi la reconnaissance des droits de récolte issus des traités, la possibilité pour chacune des Premières Nations de racheter 4 452 hectares pour leurs réserves et que les gouvernements de l’Ontario et du Canada présentent des excuses officielles aux Premières Nations signataires des traités Williams.
Les pensionnats pour Autochtones
L’expérience de l’instruction publique du Canada a débuté en 1828 avec l’ouverture de l’Institut Mohawk à Brantford, en Ontario. Elle a pris de l’ampleur au moment de la Confédération, sous l’impulsion de Sir John A. MacDonald, premier surintendant des affaires indiennes. L’idée était qu’en remplaçant la culture et les langues autochtones par les valeurs des Anglais, les croyances chrétiennes et les techniques agricoles, le Canada pourrait faire passer les communautés autochtones de la dépendance vis-à-vis du gouvernement à l’autosuffisance. Ce système s’est développé pour inclure 139 écoles financées par le gouvernement fédéral et accueillant plus de 150 000 élèves dans tout le pays. Initiative vue aujourd’hui comme un échec retentissant, les violences commises à cause d’elle ont provoqué des traumatismes intergénérationnels, de la confusion identitaire et des injustices économiques tangibles.
« Ils ont appelé cela « nous civiliser » mais nous avions déjà une civilisation. Nous avions une civilisation très élaborée qui comprenait un système de gouvernance, des enseignements et un système pour apprendre à nos gens à être de bonnes personnes. C’était ainsi que les choses se passaient. » – Jeff Monague, île de Beausoleil.
Les séquelles de la rafle des années 1960
Le « Sixties Scoop » est une expression passe-partout qui décrit une période allant des années 1950 au début des années 1980 au cours de laquelle plus de 20 000 enfants autochtones ont été retirés de leurs communautés et placés dans des familles d’accueil ou adoptés par des foyers non autochtones au Canada, aux États-Unis et ailleurs à l’étranger. La plupart de ces enfants ont souvent été assimilés à la culture dominante, ce qui a entraîné la perte de la culture et de l’identité autochtones et, dans certains cas, de la maltraitance traumatisante. De nombreuses victimes survivantes sont encore en train d’apprendre ce qu’a été la rafle des années 1960, leur exil, la recherche de membres de leur famille, la guérison des traumatismes, le chagrin et la perte de leur culture.
Publicité dans un quotidien pour le « Adopt Indian and Métis Program » (le Programme d’adoption des Indiens et des Métis).
TIRÉ DU REGINA LEADER-POST, MARDI 21 NOVEMBRE 1967.
LES SEPT ENSEIGNEMENTS DES GRANDS-PÈRES
La vérité
« La vérité, c’est de connaître toutes ces choses. »
— Benton-Banai, 1988
Le don de la vérité, qui consiste à connaître et à comprendre tous les autres Enseignements des grands-pères, vient en dernier. La vérité est atteinte lorsque vous connaissez et incarnez tous les autres enseignements. La vérité, c’est savoir comment bien vivre.
Anishinaabemowin: Debwewin
Kanienkéha: ne orihwi:io
Michif: la vayritii
Wendat: Condinéxratoüoion,
Eindi axratouoin (« Je sais que c’est la vérité. »)
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